SIBERIE, lac Baïkal, 8 jours / 7 nuits
Coût de mon voyage: 1180€

Signification :
Sibérie : Le mot russe " Sibir " est le nom d'une rivière qui se jette dans l'Irtych, au sud de Tobolsk, et le premier nom de cette ville. Le vocable était connu des peuples locaux. Pour certains, il pourrait dériver du superlatif du mot tatar bir, " un, unique ". Pour d'autres, Sibir serait une altération du russe sever, " le nord ". L'hypothèse selon laquelle ce nom viendrait des Sabirs, un peuple nomade du Ve siècle, est également avancée. Lac Baïkal :Dans les temps reculés, les peuples qui vivaient sur les berges du Baïkal l’appelaient chacun à sa façon. Les chinois, dans les anciens manuscrits, le nommaient « Tenguis », « Tenguis Dalaï » : les bouriates et les mongols « Baiga’al Dalaï » : le Grand Lac. L’hypothèse plausible est que le Baïkal est un mot d’origine turque provenant de « baj » -le riche- et « koul » - le lac = le lac riche.

Superficie : 17 098 246 km²
Capitale : Moscou
Etat : République fédérale parlementaire
Chef d'état : Vladimir Poutine
Régime politique : République socialiste fédérative soviétique de Russie
Fête nationale:
Jour de la Russie le 12 juin (1990)
Décalage horaire :
En hiver, + 2h pour Moscou. Quand il est 12:00 en France, il est 14:00 dans cette zone. Et + 7h pour Irkoutsk.
Population : 146.083.065
Langue : Russe, Tatar, Kalmouk, oïrat, Langues caucasiennes, Adyghé, Kom, Tchétchène, Touva, Tchouvache, Oudmourte, Langues altaïques, Mansi, Bouriate, Erza, Mokcha, Mari, Bachkir, Ingouche, Kabarde, Karatchaï-balkar, Avar, Iakoute, Nogaï
Ethnies :
Russe 77,7%, Tatar 3,7%, Ukrainien 1,4%, Bachkir 1,1%, Tchouvache 1%, Tchétchène 1%, autres 10,2%, non spécifié 3,9% (2010 est.)
Religions :
Orthodoxes russes 15-20%, musulmans 10-15%, autres chrétiens 2% (est. 2006)
Géographie :
On a traditionnellement compris sous le nom de Sibérie (ou Sibir) les possessions russes en Asie, situées tant à l'Ouest qu'à I'Est du continent, au Nord de l'empire chinois et du Turkestan. Dépourvue de traits physiques nettement tranchés, l'immensité sibérienne a été partagée quelque peu arbitrairement en deux grandes divisions, la Sibérie occidentale et la Sibérie orientale. Le fleuve Ienisseï sert de limite idéale entre ces deux sections. Une façon plus naturelle de diviser cette région aurait pu consister à distinguer, selon la latitude et dans cet ordre, trois zones sensiblement différentes, portant chacune un nom caractéristique : au Sud les steppes; au centre, la taïga ou région forestière, de beaucoup la plus étendue; enfin, au Nord, les toundras ou déserts marécageux et glacés. La Sibérie est donc la partie située en Asie de la Fédération de Russie : une immense région d'une surface de 13,1 millions de km2 très peu peuplée (39 millions d'habitants soit environ 3,51 habitants au km2 ). Novossibirsk est la plus grande ville de Sibérie. Tobolsk, Tomsk, Irkoutsk et Omsk sont des villes plus anciennes dotées d'un centre-ville historique. Sibérie, vaste région comprenant la partie orientale de la région asiatique de la Russie, délimitée à l’ouest par l’Oural, au nord par l’océan Arctique, à l’est par l’océan Pacifique et au sud par la Chine, la Mongolie et le Kazakhstan. L’ensemble, qui s’étend sur 7 000 km d’ouest en est et 3 500 km du nord au sud, est surtout composé de vastes plaines marécageuses et de bas plateaux, soumis à deux contraintes très fortes, celle d’un climat continental froid et celle de l’immensité. La Sibérie est composée de vastes plaines et de bas plateaux, limitée à l’ouest par l’Oural, au sud et à l’est par les montagnes de l’Altaï, les monts Saïan, les monts Iablonovyï et les monts Stanovoï, à l’est par la mer d’Okhotsk et la mer de Béring et au nord par l’océan Arctique. La Sibérie est très riche en ressources minières. On y trouve de grands gisements de nickel, d'or, de plomb, de diamants, d'argent et de zinc. Il y a aussi de grandes quantités de pétrole et de gaz naturel. Malheureusement, le climat extrême du Nord-Est de la Sibérie rend difficile l'exploitation de ses ressources.
Histoire :
L'histoire de la Sibérie se confond presque entièrement avec celle de la conquête de ce pays par les Russes. Quelques manuscrits, conservés dans les archives russes, se rapportent, d'ailleurs, tous plutôt aux humains, Samoyèdes, Tatars, qu'à la région habitée par ces peuples. Il est incontestable que, bien avant la conquête de Sibir par les Cosaques, la terre de l'obscurité était connue des Novogorodiens. Ces derniers, prétend-on, étaient déjà en relations commerciales avec les habitants d'au « delà de l'Oural », avec les « gens de l'Est », dans le courant du XIIe siècle. Tout commence dans la bourgade de Solvychegodsk, patrie de la dynastie marchande des Stroganov, les « oligarques » du sel, sous le règne d'Ivan le Terrible (1547-1584), après la prise de Kazan et la destruction du khanat d'Astrakhan. Les Stroganov ont compris que l'avenir, en plus du sel, était à l'exportation massive de la fourrure vers l'Occident où la demande est en forte hausse. La fourrure est alors le premier produit d'exportation russe et l'une des principales sources de revenus de l'État. Renards, martres, zibelines sont l'objet d'une trappe massive et, en quelques années, ces animaux ont été exterminés dans les contrées orientales de la Russie. La zibeline va donc décider des chemins de l'expansion sibérienne. L’Eta russe perçoit l'iassak (impôt) sur les populations autochtones tandis que se met en place une puissante « bureaucratie de la fourrure ». Pour peupler et exploiter ces froides immensités, on déporte les opposants politiques au tsar tout autant que les droits-communs, puis la Russie stalinienne mettra en place le Goulag, monstrueux fournisseur de main d'oeuvre d'esclaves pour l'État. À peine devenue propriété des tsars, elle a aussitôt été « convertie » en terre de bannissement et pour des personnalités éminentes. Mais c'est après le schisme de l'Église orthodoxe, en 1666, qu'elle va devenir cette contrée de relégation à grande échelle où le pouvoir tant laïc qu'ecclésiastique se débarrasse de ses opposants parmi lesquels le plus célèbre, sans doute, fut l'archiprêtre Avvakoum qui y passa presque dix ans (1653-1662). Les écrivains russes également s'y sont succédé : Alexandre Radichtchev (1790-1796), Fiodor Dostoïevski (1850-1854), Nikolaï Tchernychevski (1864-1883), Vladimir Korolenko (1881-1884). N'oublions pas non plus les cent vingt et un « décembristes » relégués souvent à vie par Nicolas Ier, à la suite de l'insurrection malheureuse du 14 décembre 1825 : dans les tout premiers convois dirigés d'abord vers Irkoutsk puis plus loin, vers les régions de Transbaïkalie, se trouvaient les princes Serge Troubetskoï et Serge Volkonski accompagnés de leurs épouses, décidées à partager le destin de leurs maris. C'est Pierre le Grand, fondateur de Saint-Pétersbourg, de son Académie des Sciences et de sa Kunstkamera, devenue musée d'Ethnographie et d'Anthropologie qui, le premier, a pris la décision d'organiser des expéditions dans ces contrées. Le XXe siècle réserve encore quelques surprises depuis la révolte généralisée des zeks en 1953, conduits par les Ukrainiens des anciens maquis blancs durant la guerre et par les gangsters tchétchènes, et réduite avec l'intervention des chars ; ou encore l'épopée stalinienne du Tcheliouskine, ce navire qui tenta de forcer en 1934 la route maritime arctique pour faire de l'océan « le champ privilégié de la gloire et de l'héroïsme soviétiques ». Opposition radicale entre ceux qui veulent industrialiser l'espace sibérien en se fondant sur le pétrole (Staline, Kossyguine) et ceux qui préfèrent le charbon et l'hydroélectricité (Khrouchtchev). La Sibérie a exercé aussi une espèce d'attirance irrésistible sur tous les êtres assoiffés d'infini, débordants d'initiative et désireux d'échapper à un pouvoir injuste qui trouvaient là un refuge sûr. C'est sur cette « Terre promise » que tant de paysans russes en quête d'un paradis utopique, ce « Pays-des-eaux-blanches », ce Bélovodié de leurs rêves, jetèrent leur dévolu. En même temps les schismatiques de toutes obédiences et les Vieux-croyants y fondaient des cités prospères et florissantes. En décidant la construction du Transsibérien, grandiose projet de la période prérévolutionnaire, l'Empire russe s'était fixé comme objectif non seulement de relier la capitale et ses provinces les plus éloignées, mais également de constituer une sorte de trait d'union social et culturel entre ces deux pôles.
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